Lundi 16 mars
20h : Hamri [concert]
[Le Renard bleu, 3 rue des Renards]
Suite à leur rencontre avec le poète Taha Adnan, Abdelwahab Hakem et Philippe Claudel ont mis en musique des passages extraits de ses poésies écrites en arabe classique. La voix est seulement accompagnée par le son du guembri, un instrument à cordes que l’on trouve principalement en Afrique du Nord au Maroc, en Algérie et au Mali.
21h : Szkojáni Charlatans [concert]
[Le Renard bleu, 3 rue des Renards]
Ces éternels voyageurs jouent une musique (bratsch, violon, clarinette, contrebasse, chant, percussion) nourrie de traditions transylvaniennes de Roumanie, Bulgarie et Turquie. À ne pas manquer !
Mardi 17 mars
20h00 : Marolles Super Video Social Club [films]
[La Brocante, 170 rue Blaes]
Où l’on assistera à une projection de capsules vidéos tournées lors de la mobilisation du quartier contre le parking souterrain entrecoupées d’interventions enjouées quoique pertinentes. Cette soirée sera également l’occasion de présenter un projet d’atelier vidéo participatif pour suivre la mobilisation née contre les projets de parkings sous les places du Jeu de Balle, Rouppe, Nouveau Marché-aux-Grains et Yser.
Mercredi 18 mars
15h : « Le chantier des gosses » + « D’une place à l’autre » [film]
[Ateliers populaires, 88 rue Haute]
Jean Harlez, 1956-1970, BE, 35mm, VO FR, 83′
Dans les rues étriquées des Marolles, grouillent des gosses dont le refuge, le coin de paradis, est un terrain vague encombré de bidons et de buissons rachitiques. Ce film est une petite perle qui mêle la drôlerie à l’amertume, un trésor d’archives sur la ville… Suivi d’une rencontre avec Jean Harlez et Freddy Piette, et précédé du court métrage « D’une place à l’autre » (Maison des jeunes Le 88, 2005, VO FR, 24′).
18h : « La Bataille des Marolles » [film]
[Ateliers populaires, 88 rue Haute]
Pierre Manuel & Jean-Jacques Péché, 1969, BE, VO FR st nl, 60′
En 1969 déjà, les Marolliens ont dû se battre pour empêcher la démolition de leur quartier et contre l’arrogance d’une ville qui cherche à se construire sans eux. Ils ont fait fonctionner la solidarité et l’imagination à plein pot…. et ils ont gagné ! Projection suivie d’un débat avec l’abbé Jacques Van der Biest.
20h : Bruxelles, Reine de Beauté au nez cassé
[Recyclart, 21 rue des Ursulines]
Soirée alternative autour des projets de la Ville de Bruxelles, organisée par la Plateforme Marolles et la Plateforme No4Parkings.
20h : Débat. Qui veut d’un Bruxelles sans les Bruxellois ? Le plus grand piétonnier d’Europe ? Times Square ou Disneyland sur les grands boulevards ? Quelle circulation automobile aux portes du piétonnier ? Quels transports en commun ? Quels embouteillages ? Quelle incidence sur la qualité de l’air, la qualité de vie ? Quels commerces ? Quels habitants ? On en discute ?
22h30 : Jaune Toujours, mix explosif de rock, chanson, ska, gypsy, latin, balkan and brassband [concert]
Jeudi 19 mars
18h : Au musée !
[Arts & marges, 312 rue Haute]
– Visite gratuite du musée Arts & marges.
– « L’abri sous les Puces / De schuilplek onder de Met », J. Louis Again, 2′ [film]
19h : Goguette marollienne
[St-Médard, 300 rue Haute]
19h : Protest Mix (Axel Pleeck)
19h45 : Léopold Vereecken, chronique sur trois bâtiments historiques qui bordent la place du Jeu de Balle : l’église, les Bains et l’ancienne Caserne des pompiers [lecture]
20h : Arnaud Degimbe & Raquel Gigot nous plongent dans la tradition auvergnate, qui a forgé le bal musette avec la cabrette et l’accordéon [concert]
20h30 : Bernadette Lauzin, extrait de son roman « Soudain l’été au Jeu de Balle » [lecture]
20h45 : Les Mireilles, croisement entre arts visuels et performance, un peu comme une rencontre entre Jacques Demy et Vanessa Beecroft … [concert]
21h15 : « Lost & Found » (Antje Van Wichelen, 2013, BE, 10′).
Une errance textile dans Bruxelles et les Marolles, où les gants se trouvent, s’unissent, se déplacent pour retrouver un rôle [film]
21h30 : Monoï Monoï, Pascale Deneft et Pipou en duo au ukulélé ! [concert]
22h : Emballage Kado nous offre son répertoire de musiques populaires de Bruxelles et ses alentours. En bruxellois ou en flamand, dans leur musique la ville est toujours à proximité.
Vendredi 20 mars
19h00 : Quand les Marolles se font entendre
[L’Eau Chaude, 25 rue des Renards]
[écoute sonore] Séance d’écoute marollienne à partir de témoignages recueillis par Bruxelles nous appartient (BNA-BBOT). Archives sonores exceptionnelles, voix du quartier. Elles font entendre des mémoires vives, des anecdotes, des paroles engagées et nous rappellent des pratiques urbanistiques auxquelles nous avons échappé.
[lecture] Extraits de la « Tentative d’épuisement de la place du Jeu de Balle » (à la manière de Georges Perec).
[lecture] An Mertens, extraits de son roman « Tot Later ».
[lecture] Marc Braun, extrait de son roman « La prochaine fois je tue et j’ai l’autorisation de la propriétaire ! »
[concert] Le tout sera ponctué d’improvisations du saxophoniste jazz Jan Rzewski.
21h00 : Équinoxe au  Met
[La Brocante, 170 rue Blaes]
21h00 : « Les gens du quartier » (Jean Harlez, 1955, BE, VO FR, 15′). Un document précieux qui montre les petits métiers de rue dans les Marolles, pour la plupart disparus aujourd’hui + « De  Met » (Alexandre Keresztessy, 1974, BE, VO FR, 6′)
21h30 : Patrick Wouters, « Le quartier des Marolles » de Suau de Varennes + Nicky Luppens, « Il ne faut pas tuer le Vieux Marché » de Louis Quievreux [lectures]
22h00 : Daniel Hélin [concert]
22h40 : Gwenaël Breës, texte de Jean d’Osta + Isabelle Marchal, fables de Virgile du Pourquoi Pas [lectures]
23h00 : Odieu [concert]
23h30 : Antoine Boutte, « Pavés » [lecture]
24h00 : Mister Diagonal’s Midlife Crisis [concert]
Samedi 21 mars
15h : Départ du Carnaval sauvage
[Place du Jeu de Balle]
Parce que c’est drôle. Parce que c’est chouette. Parce que c’est beau. Parce que c’est important. Et vive le printemps !
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Toutes les activités sont d'accès libre. Ce programme est entièrement organisé par des bénévoles et sans moyens financiers. Il est susceptible de modifications de dernière minute. Tous les artistes s'y produisent sans rétribution, par amour du Vieux Marché et en soutien à la mobilisation pour la sauvegarde de la place du Jeu de Balle. S'ils passent le chapeau à l'issue de leur spectacle, ne les oubliez pas !