Pas de parking sous la place du Jeu de Balle : une victoire de la mobilisation citoyenne !

Le bourgmestre de Bruxelles-Ville Yvan Mayeur vient d’annoncer l’abandon du projet de parking sous la place du Jeu de Balle. C’est la victoire d’une mobilisation citoyenne qui a été rapide et massive!

La Plateforme Marolles, constituée quelques jours après l’annonce du projet, fin novembre dernier, reste cependant vigilante. Les habitants, commerçants et marchands réunis au sein de cette plateforme vont à présent examiner en détails l’annonce du bourgmestre concernant le stationnement des marchands et la « solution alternative » de la Ville « aux problèmes de stationnement » dans le quartier.

Pour la Plateforme Marolles, il s’agit d’abord d’objectiver les problèmes avant de leur chercher des solutions. Nous continuerons à revendiquer ce que nous demandons depuis plusieurs mois et qui nous semble être la seule manière de trouver des solutions intelligentes : organiser une concertation avec les marchands, commerçants et habitants du quartier.

Par ailleurs, la Plateforme Marolles soutient plus que jamais la demande de classement de la place du Jeu de Balle introduite fin janvier par l’association Pétitions-Patrimoine. La Région bruxelloise n’a désormais plus aucune raison de la bloquer en parlant « d’instrumentalisation du patrimoine ».

Une  grande fête sera organisée pour célébrer cette victoire, du 14 au 21 mars prochain, à l’occasion du 142ème anniversaire de la présence du Vieux Marché sur la place du Jeu de Balle. Le programme des festivités (bal, concerts, projections, lectures, ateliers, expositions,…) sera communiqué dans les jours à venir. Nous espérons y retrouver les nombreux Bruxellois qui ont soutenu notre combat, et notamment les habitants des trois autres quartiers encore menacés par des projets similaires de parkings souterrains.

La Plateforme Marolles

Non au parking… et c’est tout !

L’Union des Locataires Marollienne se réjouit de l’abandon du projet de parking place du Jeu de Balle.

Ce projet de parking est totalement opposé à la Ville que nous souhaitons et pour laquelle nous nous battons depuis de nombreuses années puisqu’il favorise la gentrification, ne correspond à aucun besoin (vu qu’il y a tout à fait moyen de se garer un peu plus loin ou dans les autres parkings proches), va détruire ce lieu pétri d’histoire et toute la vie sociale qui tourne autour (pendant la durée des travaux et aussi après). De plus, la Ville a voulu l’imposer sans avoir consulté les habitants et les commerçants.

La seule chose positive que nous saluons dans ce projet, c’est que cela a déclenché un mouvement de mobilisation spontané des habitants, qui s’est bien vite organisé via la Plateforme Marolles. Ce projet a permis de les faire se rencontrer à partir d’une mise en danger de leurs conditions de vie (ici d’habitat), un peu comme la bataille des Marolles en 1969.

Comme l’a répété aujourd’hui le président de l’ULM, Jacques VAN DER BIEST au bourgmestre, Yvan MAYEUR, « il faudrait mettre un peu plus de zèle à construire des logements accessibles à tous, pas des parkings… ».

Tout le travail qui a été mené par les associations, les habitants et les commerçants réunis dans la Plateforme Marolles, autour de ce projet a été très constructif: pétition (plus de 23000 signatures en 3 semaines), tracts, affiches, participation au conseil communal du 1/12/2014, organisation de nombreux événements rassembleurs, demande de classement de la place et ses alentours et recours au Conseil d’Etat (via les habitants membres de la Plateforme), etc.

Finalement, merci aux autorités de la Ville, car un lien social nouveau s’est créé (et va continuer) dans le quartier via cette lutte.
C’est la preuve que la lutte porte ses fruits, un peu comme la Bataille des Marolles.

Les habitants se sont rassemblés autour d’un slogan:
NON ET C’EST TOUT comme on le disait à l’époque
ET CA MARCHE comme en 1969.

Pour l’ULM,
Jacques VAN DER BIEST, Président
Jocelyne VOULOIR, Secrétaire

Geen parking onder het Vossenplein : een overwinning van de mobilisatie van de burgers !

Burgemeester Yvan Mayeur van Brussel heeft verklaard dat hij afziet van het project om een parking onder het Vossenplein te bouwen. Dit is een overwinning van de snelle en massale mobilisatie van de burgers.

Het Platform Marollen dat enkele dagen na de bekendmaking van het project einde november werd opgericht, blijft wel waakzaam. De bewoners, handelaars en winkeliers verenigd in het platform gaan de aankondiging van de burgemeester betreffende het parkeren van de voertuigen van de handelaars en de alternatieve oplossing van de stad aan de parkeerproblemen in de wijk grondig bekijken.

Voor het Platform Marollen bestaat de eerste stap er in om de problemen op een objectieve manier te bekijken vooraleer met oplossingen af te komen. Wij blijven eisen wat we al vele maanden vragen en wat volgens ons de enige manier is om intelligente oplossingen te vinden, namelijk het organiseren van een overleg tussen handelaars, winkeliers en bewoners van de wijk.

Daarnaast blijft het Platform Marollen meer dan ooit voorstander van de klassering van het Vossenplein als erfgoed zoals dat einde januari werd ingediend door de vereniging Petitions Patrimoine. Nu heeft de regio immers geen enkele reden meer om deze aanvraag tegen te houden door te spreken over “instrumentaliseren van het erfgoed”.

Wij plannen een groot feest om de overwinning te vieren van 14 tot 21 maart naar aanleiding van de 142ste verjaardag van de voddenmarkt op het Vossenplein. Het programma van dit feest (bal, concerten, films, lezingen, ateliers, tentoonstellingen…) zal in de loop van de komende dagen bekend gemaakt worden. We hopen er vele Brusselaars te zullen ontmoeten die ons gesteund hebben in onze strijd en vooral ook de bewoners van de drie andere wijken die nog steeds bedreigd zijn door gelijkaardige projecten van ondergrondse parkings.

Platform Marollen

Plan de mobilité du Pentagone : la Ville de Bruxelles doit respecter la loi

Trois associations environnementales bruxelloises, l’ARAU, le BRAL et Inter-Environnement Bruxelles, accompagnées par huit habitants du centre-ville (appuyés par des associations de leurs quartiers respectifs : Rouppe, Béguinage, Vismet, Sainte Catherine, Nouveau Marché aux Grains, Marolles, Notre-Dame-aux-Neiges et Saint Géry), ont introduit un recours au Conseil d’Etat au sujet du nouveau Plan de mobilité du Pentagone de la Ville de Bruxelles.

Pour rappel, ce plan a été voté par le Conseil communal le 1er décembre 2014 et englobe :

  • une zone “confort”(ou zone principalement piétonnière), dont le périmètre est décidé ;
  • un nouveau plan de circulation pour les véhicules à moteur, un nouveau plan pour les transports en commun et des itinéraires cyclistes ;
  • la création de quatre nouveaux parkings souterrains place du Jeu de Balle, place Rouppe, place du Nouveau Marché aux Grains et place de l’Yser ;
  • la création d’une “boucle de desserte” qui ceinturera le piétonnier “pour permettre à tous les véhicules à moteur d’atteindre les parkings à proximité de la zone de confort”.

Pourquoi un recours en annulation au Conseil d’Etat ?

  • Parce que ce nouveau Plan de mobilité induit une modification essentielle du cadre de vie dans le Pentagone et qu’il a été adopté sans étude d’incidences préalable ni enquête publique.
  • Parce que c’est la seule manière de porter devant le Conseil d’Etat le contrôle de légalité d’actes administratifs.
  • Parce que c’est la seule manière qui reste de faire respecter la légalité par les autorités de la Ville de Bruxelles.
  • Parce que les projets de cette importance ne peuvent être adoptés sans être accompagnés des études préparatoires requises par le droit européen et bruxellois.
  • Parce qu’il faut tenir compte le plus tôt possible des incidences sur l’environnement susceptibles d’être générées par les plans et programmes prévus par les pouvoirs publics.

Les habitants, usagers et acteurs économiques directement concernés ont un droit inaliénable à participer à l’élaboration des plans et programmes relatifs à l’environnement dans un cadre transparent et équitable après avoir obtenu toutes les informations nécessaires.

Ils demandent donc : une enquête publique et une évaluation indépendante des incidences de l’ensemble du plan, conformément à la directive européenne 2001/42/CE, et le respect de la loi en cas de plans et programmes qui ont un impact sur l’environnement.

Pour en savoir plus, lisez notre note juridique.

Yvan Mayeur & Els Ampe en duo !

« Personne ne penserait un jour à démonter l’Atomium », vraiment ?

Carte blanche parue sur le site du "Soir" et dans "Brussel Deze Week", 04/02/2015

Classer la place du Jeu de Balle à Bruxelles : une évidence !
Et pourtant…

Fin janvier, une pétition citoyenne a été remise à la Région bruxelloise pour demander le classement comme site de la légendaire place du Jeu de Balle, ainsi que de plusieurs bâtiments emblématiques qui s’y trouvent et de l’abri anti-aérien datant de la Seconde Guerre Mondiale qui se situe dans son sous-sol. En remettant leur dossier, les pétitionnaires ont activé un droit démocratique prévu par le Code bruxellois de l’Aménagement du Territoire (CoBAT) qui permet de demander au Gouvernement régional l’ouverture d’une procédure de classement.

À peine la pétition déposée, le Ministre-Président Rudi Vervoort, en charge du Patrimoine, donne déjà une forte indication sur l’attitude qu’il prendra au moment de décider en qualifiant cette démarche d’« instrumentalisation du patrimoine ». Un propos qui démontre fort peu de considération pour cette initiative citoyenne.

Il pointe du doigt le fait que cette demande de classement vise à bloquer le projet de la Ville de Bruxelles de construire un parking sous la place du Jeu de Balle. Selon lui, « Il existe d’autres moyens pour refuser des projets s’ils ne sont pas acceptables quelles qu’en soient les raisons. Je ne suis pas convaincu qu’il s’agisse d’une bonne manière d’agir. L’instrumentalisation du patrimoine pour contrer un projet n’est pas une bonne chose. » Ces « autres moyens », les Bruxellois qui s’opposent à ce projet de parking les utilisent déjà et auraient pu s’en contenter car ils ont de bonnes chances de gagner leur combat. Mais l’une de leurs principales motivations est justement la préservation de cette place historique et ils ne voient aucune raison de ne pas poser le débat sur ce terrain.

La place du Jeu de Balle est l’une des rares à Bruxelles ayant su conserver son caractère d’origine. Elle est riche d’un patrimoine architectural, historique et archéologique, d’ailleurs largement reconnu en Belgique comme à l’étranger. Le Vieux Marché qu’elle accueille quotidiennement depuis 1873, avec son folklore et ses multiples anecdotes, fait partie de l’Histoire et du patrimoine immatériel de notre ville.

Ni cette place ni son marché quotidien ne sortiront indemnes d’un long chantier de bétonisation du sous-sol et d’un réaménagement de la surface (la Ville de Bruxelles veut d’ailleurs confier la conception de l’espace public à une société de parking !). Un parking souterrain nécessiterait la création de diverses trémies, ascenseurs et cheminées d’aération qui défigureraient l’attrait historique et esthétique de la place. Un bref coup d’œil à la place de la Monnaie permet de se rendre compte à quel point les dispositifs de ce genre sont particulièrement encombrants et destructeurs des proportions, circulations, perspectives, cohérences visuelles et de matériaux, ceci tout en entravant le cheminement des piétons.

Alors, bien sûr, c’est la menace de la construction d’un parking souterrain qui a réveillé les esprits, réuni et mobilisé de nombreux Bruxellois, qui n’imaginaient pas que cette place qui leur est si chère et qui est si caractéristique du Vieux Bruxelles ne bénéficie à ce jour d’aucune protection et pourrait si facilement être détruite ou défigurée. Nous sommes les premiers étonnés qu’il nous incombe d’initier la procédure de classement de cette place emblématique ! Il nous paraissait pour le moins logique qu’un Ministre-Président en charge du patrimoine soutienne positivement une telle initiative. Pourtant…

Le retard de classement en région bruxelloise est abyssal et les propos du Ministre-Président n’ont pas de quoi rassurer, notamment quand il explique que le classement n’est pas « l’alpha et l’oméga de la protection patrimoniale », en prenant exemple sur des bâtiments comme l’Atomium ou le Palais Royal qui ne sont pas classés alors qu’on imagine qu’ils le sont. « Évidemment, personne ne penserait un jour à démonter l’Atomium », a-t-il précisé. Force est pourtant de constater qu’en 2014, alors que nous croyions les pires heures de la bruxellisation loin derrière nous, il s’est trouvé quelqu’un pour penser à construire un parking sous la place du Jeu de Balle ! Et ce n’est pas la seule place du cœur historique de Bruxelles à être ainsi menacée : la Ville souhaite également construire des parkings sous les places Rouppe, du Nouveau-Marché-aux-Grains, et toute la zone des anciens quais allant de la place de l’Yser jusqu’au Marché-aux-Porcs…

Pour le Ministre-Président, « Si la Ville dépose un jour une demande de permis pour un parking sous la place du Jeu de Balle, le projet ne sera pas analysé à la seule lumière du patrimoine, mais à la lumière de tous les enjeux qui sont concernés : de la mobilité à la cohésion sociale, en passant par le bon aménagement des lieux, l’urbanisme et le patrimoine. Il me paraît plus sain d’agir de la sorte. » Sauf que la législation sur la protection du patrimoine estime que certains témoins du passé méritent d’être protégés, et donc ne sont plus soumis aux mêmes critères en vertu de leur intérêt spécifique. C’est le principe du classement. Faire passer à l’avant-plan des considérations d’opportunités économiques, de mobilité ou autres relève à l’inverse d’une négation de toute politique de protection du patrimoine car, par nature, le patrimoine est irremplaçable et ne peut survivre à n’importe quel projet. Si on veut le préserver, il faut donc faire les choses dans l’ordre : d’abord l’inventorier et le protéger et, ensuite seulement, considérer les projets qui pourraient éventuellement y prendre place sans le mettre à mal. Ainsi, nous sommes en droit d’attendre que la Région bruxelloise examine la demande de classement sous l’angle du patrimoine et non en fonction d’autres enjeux. C’est tout simplement le sens même de la protection du patrimoine !

Pétitions-Patrimoine et Plateforme Marolles

Cette carte blanche paraît au moment où l'espoir des défenseurs du Jeu de Balle a pu se laisser emballer par les propos de l'échevine bruxelloise de la Mobilité, Els Ampe. Lors d'un déjeuner de presse, le 2 février, celle-ci a annoncé avoir entendu les critiques formulées à l'égard de son projet et décidé en conséquence qu'elle ne toucherait "probablement pas" au "caractère" de cette place légendaire… Tout en maintenant, dans la même déclaration, sa volonté de construire ce parking souterrain, vidant ainsi sa propre annonce de toute substance ! 

Het Vossenplein beschermen ? Evident, en toch…

Opinie gepubliceerd in “Brussel Deze Week” en op de website van Le Soir, 04/02/2015

Vorige week werd een erfgoedpetitie afgegeven om het Vossenplein te laten beschermen, samen met enkele gebouwen én de schuilkelder uit de Tweede Wereldoorlog. Deze petitie is conform het Brussels Wetboek voor Ruimtelijke Ordening. De Gewestregering wordt hiermee verzocht een beschermingsprocedure op te starten.

De handtekeningen waren nauwelijks droog of Rudi Vervoort, Minister-President bevoegd voor Erfgoed, sprak al meteen van “instrumentalisering van het erfgoed”. Initiatief van burgers wordt duidelijk niet geapprecieerd.

De beschermingsaanvraag zou dienen om het parkingproject te blokkeren. Volgens Vervoort “bestaan er andere middelen om projecten te weigeren als ze niet aanvaardbaar zijn, om welke reden dan ook. Ik ben er niet van overtuigd dat dit de juiste manier is.” De ‘andere middelen’ zijn inderdaad legio en de tegenstanders van de parking zullen ze ook aanwenden. Maar laat de bescherming van dit plein nu net één van de meest geloofwaardige middelen zijn. Er is geen reden om dit debat niet te voeren.

Het Vossenplein is één van die zeldzame Brusselse pleinen die zijn oorspronkelijke karakter niet is kwijtgespeeld. Niet alleen de gebouwen, de geschiedenis en de ondergrond maken dit plein tot ver buiten Brussel bekend, ook de dagelijkse rommelmarkt die er doorgaat sinds 1873 is 100% Brussel.

Het is een illusie te denken dat het plein en zijn markt een lange werf ongeschonden doorkomen. Voor een ondergrondse parking moeten er in-en uitritten komen, liften, verluchtingskokers…niet meteen troeven voor een historisch plein.

Je moet dus van slechte wil zijn om niet te begrijpen dat deze ondergrondse parking de mensen verontrust en mobiliseert. Niemand begrijpt dat een plein dat zo emblematisch is voor de ziel van Brussel vandaag zomaar kan worden vernield of verminkt. Je zou denken dat ook Rudi Vervoort deze mening moet toegedaan zijn?

Brussel blijft sukkelen met zijn erfgoed en de Minister-President stelt ons niet echt gerust als hij beweert dat “klasseren niet het alfa en omega is van het beschermen van erfgoed”. Voorbeelden als het Atomium en het Koninklijk Paleis worden aangehaald. “Niemand zou ooit eraan denken om het Atomium af te breken”. Nochtans stelde iemand in 2014 wél voor om een parking te graven onder het Vossenplein ! En daar houdt het niet bij op : de Stad wil parkings bouwen onder het Rouppeplein, de Nieuwe Graanmarkt, het Ijzerplein…

Als de Stad een bouwvergunning indient voor een parking onder het Vossenplein, moet niet enkel het erfgoed worden bekeken, maar ook andere aspecten: mobiliteit, sociale cohesie, ruimtelijke ordening, stedenbouw. Het lijkt mij gezonder om zo te werk te gaan.” Vervoort vergeet daarbij dat de ergoedwetgeving ervan uitgaat dat bepaalde getuigen uit ons verleden beschermd moeten worden, en niet worden geanalyseerd met dezelfde criteria.

Als men economische belangen, mobiliteit en dergelijke voorrang geeft, komt dat neer op een totale negatie van het idee van beschermd erfgoed. Erfgoed is onvervangbaar en bepaalde ingrepen zijn onherstelbaar. Als je het erfgoed wil vrijwaren, moet je de zaken dus in de juiste volgorde aanpakken : inventariseren, beschermen en alleen daarna bekijken welke projecten kunnen worden gerealiseerd.

Wij vragen dus dat het Gewest de beschermingsvraag analyseert op basis van de erfgoedwaarde en niet op basis van andere belangen.

Pétitions-Patrimoine en Platform Marollen

Deze opinie in “Brussel Deze Week” verschijnt op een ogenblik dat de verdedigers van het Vossenplein zich konden verheugen over de uitspraak van de Brusselse Schepen voor mobiliteit, Els Ampe. Tijdens een etentje met de pers op maandag 2 februari, had ze gezegd dat ze goed had geluisterd naar de kritieken op haar project en dat ze “zeer waarschijnlijk” niet zou raken aan het “karakter” van de plaats… Even later verklaarde ze echter dat ze bij haar besluit bleef om een ondergrondse parking te bouwen, waardoor haar eigen pas uitgesproken woorden volledig ingetrokken warden.